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Sousveillance : l'œil du contre-pouvoir / Jean-Paul Fourmentraux

Auteur(s): Fourmentraux, Jean-Paul, 1970-...., Auteur IdRefLangue(s) : français ; 639-2.Pays : France.Publication : Dijon : Les presses du réel, DL 2023Description : 1 volume (245 pages) : illustrations en couleur ; 21 cmSUDOC : 271614161ISBN : 978-2-37896-429-0 (broché) Prix : 22 EUR.Collection: Esthétique:critiqueAppartient à la collection : Esthétique:critique

Note sur les bibliographies et les index : Bibliographie pages 235-243. Notes bibliogr..

Résumé : Pour un art des contre-visualités : à la frontière des arts et des « surveillance studies », cet ouvrage analyse le rôle technopolitique des nouvelles « machines de vision » et envisage la sousveillance comme un contre-pouvoir démocratique. A l'heure où s'instaure une banalisation de la surveillance, les technologies numériques semblent parfois mises au service d'une politique « antisociale ». La recrudescence des dispositifs de contrôle post-attentats du 11 septembre 2001, l'instauration controversée des lois dites de « sécurité globale », mais aussi l'injonction au confinement ou au couvre-feu suite à l'irruption de la pandémie de covid-19, ont constitué autant de mesures liberticides qui mettent à mal les droits fondamentaux et la vie privée. Sous couvert d'une vigilance partagée, présentée comme un facteur d'amélioration de la vie sociale, les états ont adopté des technologies de plus en plus intrusives : vidéosurveillance, dataveillance, drones, biométrie, géolocalisation, puces RFID, etc. Dans ce contexte, des artistes et des associations citoyennes s'associent pour développer des contre-feu, reprendre le contrôle ou renverser les rôles de surveillants/surveillés. Est-il possible de restituer et garantir une démocratie de la surveillance ? Les citoyens peuvent- ils exercer en ce sens un droit de sousveillance ? L'art peut-il avoir ici un rôle à jouer ? Angles morts, camouflage, obfuscation, contre-visualités : cet ouvrage propose l'examen de tactiques ou ruses avec l'œil du pouvoir, doublement esthétiques et politiques, au croisement de l'art et de l'activisme citoyen. A la frontière des « surveillance studies », en prenant appui sur les œuvres de différents artistes internationaux – Hito Steyerl (Allemagne), Forensic Architecture (Royaume-Uni, Israël), Paolo Cirio (Italie), Thierry Fournier, Samuel Bianchini, Antoine d'Agata, Eléonore Weber (France) – il s'agit d'interroger le rôle technopolitique des « images opératoires » et les pratiques de sousveillance ou de contre-visualité inventées par l'art comme alternative et contre-pouvoir aux machines de vision.
Sujets - Nom commun : Art numérique | Sujets - Nom commun : Art et politique | Sujets - Nom commun : Art et technologie | Sujets - Nom commun : Vidéosurveillance -- Société | Ce document apparaît dans la/les liste(s) : Nouveautés
Exemplaires
Type de document Site actuel Collection Cote Statut Date de retour prévue Code à barres
Livre Livre Bibliotheque Beaux-Arts de Marseille Mezzanine Théorie AET FOUR (Parcourir l'étagère(Ouvrir ci-dessous)) Prêté 21/05/2024 2024-0247

Bibliographie pages 235-243. Notes bibliogr.

Pour un art des contre-visualités : à la frontière des arts et des « surveillance studies », cet ouvrage analyse le rôle technopolitique des nouvelles « machines de vision » et envisage la sousveillance comme un contre-pouvoir démocratique. A l'heure où s'instaure une banalisation de la surveillance, les technologies numériques semblent parfois mises au service d'une politique « antisociale ». La recrudescence des dispositifs de contrôle post-attentats du 11 septembre 2001, l'instauration controversée des lois dites de « sécurité globale », mais aussi l'injonction au confinement ou au couvre-feu suite à l'irruption de la pandémie de covid-19, ont constitué autant de mesures liberticides qui mettent à mal les droits fondamentaux et la vie privée. Sous couvert d'une vigilance partagée, présentée comme un facteur d'amélioration de la vie sociale, les états ont adopté des technologies de plus en plus intrusives : vidéosurveillance, dataveillance, drones, biométrie, géolocalisation, puces RFID, etc. Dans ce contexte, des artistes et des associations citoyennes s'associent pour développer des contre-feu, reprendre le contrôle ou renverser les rôles de surveillants/surveillés. Est-il possible de restituer et garantir une démocratie de la surveillance ? Les citoyens peuvent- ils exercer en ce sens un droit de sousveillance ? L'art peut-il avoir ici un rôle à jouer ? Angles morts, camouflage, obfuscation, contre-visualités : cet ouvrage propose l'examen de tactiques ou ruses avec l'œil du pouvoir, doublement esthétiques et politiques, au croisement de l'art et de l'activisme citoyen. A la frontière des « surveillance studies », en prenant appui sur les œuvres de différents artistes internationaux – Hito Steyerl (Allemagne), Forensic Architecture (Royaume-Uni, Israël), Paolo Cirio (Italie), Thierry Fournier, Samuel Bianchini, Antoine d'Agata, Eléonore Weber (France) – il s'agit d'interroger le rôle technopolitique des « images opératoires » et les pratiques de sousveillance ou de contre-visualité inventées par l'art comme alternative et contre-pouvoir aux machines de vision. Site web de l'éditeur

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