Béton : arme de construction massive du capitalisme / Anselm Jappe
Auteur(s): Jappe, Anselm, 1962-...., Auteur
Langue(s) : français ; 639-2.Pays : France.Publication : Montreuil : l'Échappée, 2020Description : 1 volume (194 p.) : couv. ill. ; 19 cmSUDOC : 252114329ISBN : 978-2-3730907-7-2 ; 978-23730907-7-2(erroné) (rectifié) Prix : 14 EUR.Collection: Collection Pour en finir avecAppartient à la collection : Pour en finir avec (Paris. 2005)Note sur les bibliographies et les index : Notes bibliogr..
Résumé : Le béton incarne la logique capitaliste. Il est le côté concret de l’abstraction marchande. Comme elle, il annule toutes les différences et est à peu près toujours le même. Produit de manière industrielle et en quantité astronomique, avec des conséquences écologiques et sanitaires désastreuses, il a étendu son emprise au monde entier en assassinant les architectures traditionnelles et en homogénéisant par sa présence tous les lieux. Monotonie du matériau, monotonie des constructions que l’on bâtit en série selon quelques modèles de base, à la durée de vie fortement limitée, conformément au règne de l’obsolescence programmée. En transformant définitivement le bâtiment en marchandise, ce matériau contribue à créer un monde où nous ne nous retrouvons plus nous-mêmes. Raison pour laquelle il fallait en retracer l’histoire ; rappeler les desseins de ses nombreux zélateurs – de toutes tendances idéologiques – et les réserves de ses quelques détracteurs ; dénoncer les catastrophes qu’il engendre sur bien des plans ; révéler le rôle qu’il a joué dans la perte des savoir-faire et dans le déclin de l’artisanat ; enfin démontrer comment ce matériau s’inscrit dans la logique de la valeur et du travail abstrait. Cette critique implacable du béton, illustrée par de nombreux exemples, est aussi – et peut-être avant tout – celle de l’architecture moderne et de l’urbanisme contemporain Table des matières : .....P. 7| Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | |
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Livre
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Bibliotheque Beaux-Arts de Marseille Mezzanine | DET JAPP (Parcourir l'étagère(Ouvrir ci-dessous)) | Prêté | 24/04/2024 | 2024-0166 |
Notes bibliogr.
Le béton incarne la logique capitaliste. Il est le côté concret de l’abstraction marchande. Comme elle, il annule toutes les différences et est à peu près toujours le même. Produit de manière industrielle et en quantité astronomique, avec des conséquences écologiques et sanitaires désastreuses, il a étendu son emprise au monde entier en assassinant les architectures traditionnelles et en homogénéisant par sa présence tous les lieux. Monotonie du matériau, monotonie des constructions que l’on bâtit en série selon quelques modèles de base, à la durée de vie fortement limitée, conformément au règne de l’obsolescence programmée. En transformant définitivement le bâtiment en marchandise, ce matériau contribue à créer un monde où nous ne nous retrouvons plus nous-mêmes. Raison pour laquelle il fallait en retracer l’histoire ; rappeler les desseins de ses nombreux zélateurs – de toutes tendances idéologiques – et les réserves de ses quelques détracteurs ; dénoncer les catastrophes qu’il engendre sur bien des plans ; révéler le rôle qu’il a joué dans la perte des savoir-faire et dans le déclin de l’artisanat ; enfin démontrer comment ce matériau s’inscrit dans la logique de la valeur et du travail abstrait. Cette critique implacable du béton, illustrée par de nombreux exemples, est aussi – et peut-être avant tout – celle de l’architecture moderne et de l’urbanisme contemporain 4e de couverture
P. 7 Prologue P. 11 Introduction P. 21 Chapitre 1 : Petite histoire du béton P. 33 Chapitre 2 : Les adeptes et les (rares) adversaires du béton P. 85 Chapitre 3 : Les ravages d'un matériau P. 111 Chapitre 4 : Bâtir sans béton et sans architectes P. 145 Chapitre 5 : Histoire de la ligne droite P. 159 Chapitre 6 : Eloge de William Morris P. 175 Chapitre 7 : Le concret de l'abstrait P. 191 Epilogue