Indécence urbaine : pour un nouveau pacte avec le vivant / Guillaume Faburel
Langue(s) : français ; 639-2.Pays : France.Publication : [Paris] : Flammarion, DL 2023Description : 1 vol. (323 p.) : couv. ill. en coul., ill. en noir et blanc ; 21 cmSUDOC : 268436533ISBN : 978-2-08-026521-0 (br.) Prix : 22 EUR.Collection: ClimatsAppartient à la collection : ClimatsNote sur les bibliographies et les index : Bibliogr. p. 283-[322].
Résumé : Les grandes villes sont responsables des crises majeures de notre temps. Elles imposent des rapports consuméristes et productivistes au monde sans offrir en retour une écologie à la hauteur de la dévastation orchestrée par l'idéologie urbaine. L'équivalent d'une ville comme New York sort de terre tous les mois dans le monde. Les cent premières villes de France ont trois jours d'autonomie alimentaire. Les métropoles deviennent des fournaises. Et le sentiment de leur invivabilité prévaut chaque jour davantage. Pour enrayer ce mouvement mortifère, il ne s'agit pas seulement de changer de civilisation, mais de changer ce qu'est la civilisation, de développer la recherche d'autonomie comme mode de vie, dans ce qu'elle recrée de proximité et de solidarités, en faisant le choix d'une autre abondance, celle de la vie. Le monde d'après est là. Paysanneries revivifiant les ruralités par une agriculture non prédatrice, redéploiement de l'artisanat, multiplication des lieux d'expérimentation, redécouverte de savoirs aujourd'hui discrédités, réappropriation de l'ingéniosité libératrice des individus et des collectifs : tel est aujourd'hui le fondement révolutionnaire d'un nouveau pacte avec le vivant Table des matières : .....P. 9Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | |
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Livre | Bibliotheque Beaux-Arts de Marseille Mezzanine | DET FABU (Parcourir l'étagère(Ouvrir ci-dessous)) | Disponible | 2024-0167 |
Bibliogr. p. 283-[322]
Les grandes villes sont responsables des crises majeures de notre temps. Elles imposent des rapports consuméristes et productivistes au monde sans offrir en retour une écologie à la hauteur de la dévastation orchestrée par l'idéologie urbaine. L'équivalent d'une ville comme New York sort de terre tous les mois dans le monde. Les cent premières villes de France ont trois jours d'autonomie alimentaire. Les métropoles deviennent des fournaises. Et le sentiment de leur invivabilité prévaut chaque jour davantage. Pour enrayer ce mouvement mortifère, il ne s'agit pas seulement de changer de civilisation, mais de changer ce qu'est la civilisation, de développer la recherche d'autonomie comme mode de vie, dans ce qu'elle recrée de proximité et de solidarités, en faisant le choix d'une autre abondance, celle de la vie. Le monde d'après est là. Paysanneries revivifiant les ruralités par une agriculture non prédatrice, redéploiement de l'artisanat, multiplication des lieux d'expérimentation, redécouverte de savoirs aujourd'hui discrédités, réappropriation de l'ingéniosité libératrice des individus et des collectifs : tel est aujourd'hui le fondement révolutionnaire d'un nouveau pacte avec le vivant 4e de couverture
P. 9 Introduction I. L'insoutenable légèreté de l'être urbain P. 19 Chapitre premier. Petit livre noir de l'urbanisation P. 40 Chapitre 2. La métropole comme cadre et forme de vie P. 77 Chapitre 3. Défense et idéologie de la métropole P. 108 Chapitre 4. Écoblanchiment partout, écologie nulle part II. Habiter autrement la Terre P. 131 Chapitre 5. Quittons les grandes villes ! P. 177 Chapitre 6. Pour aller où ? P. 230 Chapitre 7. Vers une géographie radicalement écologique : l'horizon biorégional P. 275 Postface illustrée de Sylvain-M. Rondet